Une succession de cadres de bois accueille le visiteur et l’entraine dans un parcours singulier. La structure aspire et guide le visiteur à la découverte du jardin. Une fois pénétrés, les cadres créent les ambiances, les ombres au sol dessinent des pleins et des vides, reflets de l’ossature. Les jeux de lumières cadencent le parcours, transforment le paysage à chaque virage.
Les cadres sont rythmés tel le soufflet malléable de l’accordéon, les deux entrées se rencontrent en son centre. Le jardin envahit alors la structure et la retourne.
D’un côté, une étendue d’aromatiques semble pénétrer la structure ; on les voit, on les sent, on les touche jusqu’à s’en faire submerger. D’un autre côté une prairie fleurie de plantes nectarifères attire de nombreux papillons et insectes butineurs. Les innombrables plantes, aux formes, aux textures et au couleurs subtilement associées jouent avec le vent et la lumière, transportent des odeurs, produisent des sons.
Le jardin est vivant, en le traversant, nous nous imprégnons de tout ce qu’il procure. Il met nos sens en éveil, nous transporte, nous ouvre à une multitude de sensations et d’émotions. Il nous enveloppe, nous questionne, nous interpelle et nous éveille.